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Harriet Backer, la musique des couleurs

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Harriet Backer (1845 – 1932)
Intérieur bleu, 1883,  Nasjonalmuseet for kunst, arkitektur og design, OsloPhoto: National Museum / Børre Høstland

Du 24 septembre 2024

au 12 janvier 2025

Harriet Backer (1845-1932)
La musique des couleurs

au musée d’Orsay

 

Méconnue hors des frontières de son pays, la peintre norvégienne Harriet Backer a pourtant été la peintre femme la plus renommée dans son pays à la fin du XIXe siècle. Célèbre pour son usage de coloris riches et lumineux, elle a réalisé une synthèse très personnelle des scènes d’intérieur et de la pratique du plein air.

Elle puisait aussi bien son inspiration dans le courant réaliste que dans les innovations de l’impressionnisme à travers une touche libre et un très grand intérêt porté aux variations de la lumière. Elle est aussi connue pour ses portraits sensibles du monde rural et son intérêt pour les intérieurs d’églises.

Paris 1874, impressionnisme virtuel 2024

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A partir d’octobre 2024

ECLIPSO, centre commercial confluence

112 cours Charlemagne à Lyon

Paris 1874, impressionnisme virtuel 2024

Paris, 15 avril 1874, huit heures du soir. Dans l’ancien atelier du célèbre photographe Nadar, boulevard des Capucines, une trentaine d’artistes indépendants s’apprêtent à exposer des œuvres novatrices en dehors du Salon officiel. Ambitieux, provocateurs, visionnaires… ces peintres s’appellent Claude Monet, Auguste Renoir, Berthe Morisot, Paul Cézanne, Camille Pissarro ou encore Edgar Degas. Cette initiative a marqué le coup d’envoi de l’un des courants majeurs de l’histoire de l’art : l’impressionnisme. Partez sur les traces de ce groupe de peintres audacieux et revivez, en réalité virtuelle, la naissance de ce grand mouvement artistique !

Découvrir la naissance de l’impressionnisme : Ce voyage temporel vous emmènera au-delà de l’exposition vers des lieux emblématiques des débuts du mouvement impressionniste. Vous serez ainsi transporté au Salon de peinture et de sculpture, puis dans l’atelier du peintre Frédéric Bazille, où l’idée de cette exposition a germé. Vous vous retrouverez également sur l’île de la Grenouillère, en compagnie de Monet et Renoir peignant ensemble, et enfin au Havre, où Monet a réalisé son célèbre tableau « Impression, soleil levant ». Ces différentes rencontres permettent de saisir progressivement les liens d’amitié et de rivalité qui unissent les membres du groupe, la nature de leur quête artistique et l’ampleur du mouvement qu’ils sont en train de créer.

Reconstitution historique et expertise scientifique : A quoi ressemblait le Paris de l’époque ? Comment l’atelier de Nadar était-il agencé ? Comment se présentait l’accrochage des tableaux de l’exposition ? Quelle était l’apparence des peintres ? Cette expérience est le fruit d’un travail scientifique ambitieux et minutieux, accompagné par le musée d’Orsay et ayant permis de reconstituer, aussi fidèlement que possible, ce tournant artistique majeur.

Surréalisme

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Du 4 septembre 2024 – 13 janvier 2025

au Centre Pompidou à Paris

Surréalisme

Associant peintures, dessins, films, photographies et documents littéraires, l’exposition présente les œuvres des artistes emblématiques du mouvement (Salvador Dalí, René Magritte, Giorgio de Chirico, Max Ernst, Joan Miró) mais aussi celles des surréalistes femmes (parmi lesquelles Leonora Carrington, Ithell Colquhoun, Dora Maar).

À la fois chronologique et thématique, le parcours est rythmé par 14 chapitres évoquant les figures littéraires ayant inspiré le mouvement (Lautréamont, Lewis Carroll, Sade…) et les principes poétiques qui structurent son imaginaire (l’artiste-médium, le rêve, la pierre philosophale, la forêt…).

Au cœur de l’exposition, un « tambour » central abritant le manuscrit original du Manifeste, prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France. Une projection multimédia accompagne la découverte de ce document unique, éclairant sa genèse et son sens.  

Ribera, ténèbres et lumière

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Du 05 novembre 2024 au 23 février 2025

au Musée du Petit Palais à Paris

Ribera, ténèbres et lumière

Le Petit Palais présente la première rétrospective française jamais consacrée à Jusepe de Ribera (1591-1652), l’héritier terrible du Caravage, celui que ses contemporains considéraient comme « plus sombre et plus féroce » encore que le grand maître italien. D’origine espagnole, il fit toute sa carrière en Italie, à Rome puis à Naples.

Pour Ribera, toute peinture – qu’il s’agisse d’un mendiant, d’un philosophe ou d’une Pietà – procède de la réalité, qu’il transpose dans son propre langage. La gestuelle est théâtrale, les coloris noirs ou flamboyants, le réalisme cru et le clair-obscur dramatique. Avec une même acuité, il traduit la dignité du quotidien aussi bien que des scènes de torture bouleversantes. Ce ténébrisme extrême lui valut au XIXe siècle une immense notoriété, de Baudelaire à Manet.

Avec plus d’une centaine de peintures, dessins et estampes venus du monde entier, l’exposition retrace pour la première fois l’ensemble de la carrière de Ribera : les intenses années romaines, redécouvertes depuis peu, et l’ambitieuse période napolitaine, à l’origine d’une ascension fulgurante. Il en ressort une évidence : Ribera s’impose comme l’un des interprètes les plus précoces et les plus audacieux de la révolution caravagesque, et au-delà comme l’un des principaux artistes de l’âge baroque.

Jackson Pollock, les premières années (1934-1947)

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Du 15 octobre 2024 au 19 janvier 2025

au Musée national Picasso de Paris

Jackson Pollock, les premières années (1934-1947)

Le Musée national Picasso-Paris présente, du 15 octobre 2024 au 19 janvier 2025, sa nouvelle exposition temporaire consacrée à l’artiste américain Jackson Pollock. Première exposition en France depuis 2008, celle-ci sera consacrée à ses premières oeuvres, de 1934 à 1947. L’exposition « Jackson Pollock : Les premières années (1934-1947) » revient sur les débuts de la carrière de Jackson Pollock (1912-1956) marqués par l’influence du régionalisme et des muralistes mexicains, jusqu’à ses premiers drippings de 1947. Ce corpus, peu exposé pour lui-même, témoigne des diverses sources qui nourrissent les recherches du jeune artiste, croisant à l’influence des arts natifs américains celle des avant-gardes européennes, au sein desquelles Pablo Picasso figure en bonne place. Comparé au peintre espagnol et aux grands noms de la peinture européenne par la critique, Pollock est, rapidement, érigé en véritable monument de la peinture américaine, et ce faisant, isolé des réseaux plus complexes d’échanges d’influences qui nourrissent son travail durant ses années new-yorkaises.

L’exposition ambitionne de présenter en détail ces années qui furent le laboratoire de son oeuvre, en restituant le contexte artistique et intellectuel dont l’un et l’autre se sont nourris. L’exposition propose un parcours articulé autour de plusieurs moments forts du parcours artistique et intellectuel du jeune Pollock au cours de ces années d’expérimentation. En convoquant ponctuellement certaines figures clefs de son parcours artistique (Charles Pollock, William Baziotes, Lee Krasner, André Masson, Pablo Picasso, Janet Sobel…), l’exposition s’attache à souligner l’intensité et la singularité de son oeuvre dans ses différentes dimensions (peinture et travail sur la matière, gravure, sculpture). Cette exposition présente une centaine d’oeuvres provenant d‘institutions internationales prestigieuses comme le Museum of Modern Art de New York, le Metropolitan Museum of Art, le Centre Pompidou, la Tate ou encore le Stedelijk Museum.

Caillebotte, peindre les hommes

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Du 08 octobre 2024 au 19 janvier 2025

au Musée d’Orsay

Caillebotte, peindre les hommes

L’exposition présentée au musée d’Orsay à l’automne 2024 prend pour sujet la prédilection de Gustave Caillebotte (1848-1894) pour les figures masculines et les portraits d’hommes, et ambitionne d’interroger la modernité si radicale des chefs-d’œuvre de l’artiste au prisme du nouveau regard que l’histoire de l’art porte sur les masculinités du XIXe siècle.

Dans sa volonté de produire un art vrai et neuf, Caillebotte prend pour sujet son environnement immédiat (le Paris d’Haussmann, les villégiatures des environs de la capitale), les hommes de son entourage (ses frères, les ouvriers travaillant pour sa famille, ses amis régatiers, etc.) et en fin de compte sa propre existence.

Répondant au programme « réaliste », il fait entrer dans la peinture des figures nouvelles comme l’ouvrier urbain, l’homme au balcon, le sportif ou encore l’homme nu dans l’intimité de sa toilette. À l’époque du triomphe de la virilité et de la fraternité républicaine, mais aussi de première crise de la masculinité traditionnelle, la nouveauté et la puissance de ces images  questionnent aussi bien l’ordre social que sexuel. Au-delà de sa propre identité, celle de jeune et riche célibataire parisien, Caillebotte porte au cœur de l’impressionnisme et de la modernité une profonde interrogation sur la condition masculine.

Chefs-d’oeuvre de la galerie Borghese

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Du 6 septembre 2024 au 5 janvier 2025

au Musée Jacquemart- Andrée

158 boulevard Haussmann 75008 Paris

Chefs-d’œuvre de la Galerie Borghèse de Rome

Pour son exposition de réouverture après plus d’un an de travaux, le Musée Jacquemart- André présentera une quarantaine de chefs-d’œuvre de la célèbre Galerie Borghèse à Rome. Ce partenariat exceptionnel entre les deux institutions vous offrira une occasion unique d’admirer à Paris un ensemble d’œuvres majeures d’artistes célèbres de la Renaissance et de la période baroque rarement prêtées à l’étranger, du Caravage à Rubens, en passant par Botticelli, Raphaël, Titien, ou encore Véronèse, Antonello da Messina et Bernin.

La Villa Borghese Pinciana, qui abrite aujourd’hui la Galerie Borghèse, fut construite entre 1607 et 1616 sur ordre du puissant cardinal Scipion Borghèse (1577-1633), neveu du pape Paul V (1550-1621). S’inspirant des luxueuses villas romaines, Scipion souhaitait consacrer ce palais entouré de jardins à l’exposition de ses collections d’œuvres antiques et de peintures et sculptures modernes, évoquant un nouvel âge d’or.

Doté d’un goût sûr, d’une insatiable curiosité et d’une extraordinaire capacité à déceler les chefs-d’œuvre parmi les productions de son temps, Scipion Borghèse complétait sa collection par tous les moyens, légaux ou non. Il s’est ainsi imposé comme l’un des premiers et des plus importants collectionneurs et mécènes de l’histoire de l’art moderne, faisant de la Villa Borghese un véritable musée avant la lettre. Selon ses dernières volontés, l’ensemble de ses collections et de ses propriétés fut transmis génération après génération sans être dispersé pendant près de deux cents ans, et les héritiers Borghèse poursuivirent l’enrichissement du patrimoine familial. Au début du XIXe siècle, plusieurs centaines de sculptures antiques furent néanmoins cédées à Napoléon Bonaparte par son beau-frère, le prince Camille Borghèse (1775-1832) ; leur absence a été progressivement comblée par de nouvelles acquisitions. La famille Borghèse finit par vendre la villa et son musée à l’État italien en 1902. La Galerie Borghèse demeure aujourd’hui un symbole de la prospérité économique, culturelle et artistique de Rome à l’époque moderne, et à ce titre une destination incontournable pour les visiteurs de la Ville éternelle.

Collection Pearlman : un dépôt exceptionnel

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A patir du 28 juin 2025

Pour une durée de 3 ans

à la chapelle des Pénitents Blancs à Aix-en-Provence

Collection Pearlman : un dépôt exceptionnel

Présentant 24 œuvres notables de Cezanne, dont l’une des plus belles peintures de la Sainte-Victoire – au cœur d’une année dédiée au maître aixois -, des Van Gogh, mais aussi des Toulouse-Lautrec, Gauguin ou encore Degas, elle va prendre place dans les espaces de la chapelle des Pénitents blancs et cohabitera avec une partie de la collection Planque présentée depuis 2013.

 

La collection Pearlman constitue aujourd’hui encore l’une des plus importantes collections d’art européen des États-Unis. Il y a 10 ans, les tableaux exposés au musée Granet avaient déjà attiré plus de 115 000 visiteurs.

Ce prêt à la Ville est le fruit d’une relation établie avec la Fondation, mais aussi un hommage de longue date de Henry et Rose Pearlman pour Aix et son rôle majeur dans l’oeuvre de Cezanne.

Sensations et impressions : impressionnisme et modernité à Strasbourg

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Alfred Sisley, « Les Bords du Loing », entre 1878 et 1879, legs Clément et Andrée Adès 1978, Paris, musée d’Orsay – Strasbourg, musée d’Art moderne et contemporain. (RMN-Grand Palais (MUSEE usée d’orsay) / Martine Beck-Coppola)

Du 19 mars au 15 décembre 2024

au musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg

Sensations et impressions : impressionnisme et modernité

Le musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg montre comment l’impressionnisme et le post-impressionnisme ont œuvré à la construction de la modernité, en jouant avec l’impermanence des atmosphères changeantes et avec la matérialité de la touche. À la vingtaine d’œuvres déposées par le musée d’Orsay en 1998, des Sisley, Laval, Maillol, Vallotton notamment, sont ajoutées une quinzaine d’œuvres de Monet, Signac, Kupka, Kandinsky, Larionov…

Pierre Mondan, un peintre dauphinois, présenté par Patrice Lanet

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Une grande partie de l’oeuvre de Pierre Mondan (1900-1981) traduit la beauté du lac de Paladru et de ses environs, les villages, les fermes,
les maisons dauphinoises. Durant trois ans, il sera pensionnaire de la Casa Vélasquez à Madrid. Il dispensait des cours de peinture et de dessin et ses expositions dans la capitale (galerie Durand-Ruel) ou en province, se déroulaient entre 1940 et 1970.

Comme de nombreux artistes-peintres, il est modeste. Ceci peut expliquer, en partie, l’oubli dont il fait l’objet. « Je n’expose pas pour me montrer mais pour faire plaisir à mes amis » disait-il.

Jean-Paul Gautier – Artiste peintre

Jean-Paul Gautier – Artiste Peintre à la Côte Saint André

Né en 1952 en Avignon, réside actuellement à la Côte-St-André en Isère; autodidacte, son œuvre prend naissance dans les années 80. Pour l’essentiel dans le Nord-Isère, mais également en Provence et en Bretagne.Ses thèmes de prédilection sont les paysages et les gens.

Analyste chercheur et humaniste, il puise dans les leçons des grands maîtres du passé et porte un regard sensible sur tout ce qui l’entoure, il affectionne particulièrement les gestes de la ruralité, les scènes traditionnelles de la campagne et le plaisir immédiat de peindre la nature.

Daise-Desarmagnat

Ma démarche s’annonce comme “synthétisme existential”. Ces termes ont été finalement adoptés selon l’aspect récent d’un ensemble pictural commencé en 1963.

l’atelier est situé en Rhône-Alpes, entre la plaine de la Bièvre et la grande forêt de Chambaran, sur l’axe Lyon-Grenoble, il est proche de la Côte Saint André, ville natale d’Hector Berlioz, proche également de Saint Etienne de Saint Geoirs où naquit en 1898 Rose Valland Officier Beaux-Arts, héroïne infatigable ayant accompli une tâche extraordinaire pour la restitution des œuvres spoliées durant l’occupation.

Damien Capelazzi

Il y a plus de 20 ans maintenant, Damien Capelazzi,  historien et critique d’art a créé Artagora, une entreprise culturelle, basée sur Lyon, qui a pour vocation la transmission de l’art. Il propose des conférences au cours desquelles il présente la vie d’un artiste et son œuvre. Pour de plus amples informations, consulter le site

Cyril Devès

En 2011, Cyril Devès docteur en histoire de l’art, chercheur, a créé Mnémos’Arts qui vise à promouvoir les arts. A chacune de ses conférences, Cyril Devès livre les dernières recherches menées sur les thèmes abordés. Conférences virtuelles en direct et en rediffusion proposées chaque mois. Pour de plus amples informations, consulter le site.

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